dimanche 21 juin 2009

JOUR 29 - LE DÉPART


Toute bonne chose a une fin et nos vacances s’achèvent comme elles ont commencé : dans le vent, la chaleur et le soleil.

Beaucoup de départs sont prévus le dimanche puisqu’environ 200 personnes quittent le Club Med durant la journée. Le groupe pour Paris compte 112 personnes. Un groupe de musiciens nous ont joué des airs traditionnels avant que nous embarquions dans l’autobus. Les GOs étaient tous présents pour nous souhaiter un bon retour.

Le trajet vers l’aéroport s’est fait sans souci. Le seul point désolant était de voir des détritus tout au long de la route, en particulier sur les clôtures ceinturant l’aéroport. On dirait des dépotoirs à ciel ouvert.

À l’aéroport, après la cohue pour récupérer les bagages dans la soute de l’autobus, il faut se taper une série de contrôles. La première file au passage des détecteurs était pénible car il fallait y passer tous nos bagages, y compris le stock de kitesurf et la valise qui pesait un bon 25kg, plus nos sacs vidéo et photo. Les boutons de métal de la chemise de Jean ont failli le faire déshabiller. Bizarrement, nous avons gardé nos chaussures. Puis la file pour les billets d’avion où on nous remet un carton à remplir pour les douanes. L’hôtesse, en voyant nos passeports canadiens, nous a demandé de lui montrer nos billets de retour au Canada ainsi qu’une preuve de séjour à l’hôtel à Paris. On a trouvé cela curieux et inutile, mais cela ressemble à la bureaucratie égyptienne. Bien que nos bagages aient dépassé la limite permise par la compagnie aérienne de plusieurs kilos, aucun frais ne fut chargé, à notre grand soulagement. Ensuite, à la file au poste d’immigration, le douanier a tiqué sur notre date d’arrivée. Quand même, ce n’est pas habituel de rester un mois au même endroit. Ensuite, un autre passage au détecteur avant de passer à la zone duty free.

La zone duty free ressemblait à un vrai souk, sans les odeurs. La vraie trappe à touristes où j’ai failli pour des petits bijoux en argent, avec un peu de marchandage. Dans la salle d’attente, j’ai voulu prendre en photo un avion qui arrivait. Mauvaise idée car un garde à l’air moins que sympathique m’a apostrophé et demandé de lui montrer mes photos sur ma caméra. Je croyais bien en avoir fini avec ce garde mais il m’a abordé à deux autres reprises avec un autre garde, Il m’a même demandé d’où j’originais. J’avais l’impression d’être surveillée et du coup, j’ai même pensé qu’il m’embarquerait au cachot. J’ai dû lire trop de romans car il ne s’est rien passé par la suite. FIOU ! J’imagine que la présence d’une base militaire à proximité (l’aéroport est entouré de bunkers) les rendait nerveux.

Dans l’avion, les enfants assis dans les rangées devant la nôtre ont tour à tour eu leurs sessions de hurlements, à notre grand désespoir et celui de leurs parents. Plutôt exaspérant pour les autres passagers. C’est un pensez-y-bien avant d’emmener des enfants en avion, pour leur bien-être et celle des autres.

Nous sommes ainsi arrivés à l’aéroport de Paris en avance mais, il y a toujours un mais. Nous n’avions pas de porte d’accès disponible, si bien que nous avons attendu 15 minutes sur le tarmac pour ensuite prendre une navette. Pas trop mal tout de même car la file aux douanes françaises était assez courte, juste avant l’arrivée d’un autre vol et nos bagages ont été vite récupérés.

75 minutes après l’atterrissage, nous sommes enfin dans la chambre d’hôtel du Hilton. Après un excellent souper et une bonne bouteille de vin, il était temps d’aller s’étendre. Le soleil était encore lumineux car il se couche plus tard qu’en Égypte. Que de bons souvenirs en tête avant d’éteindre nos lumières sur notre dernière journée en terre pharaonique ancienne.

Faits marquants de cette journée

Jean a reçu une jellabah de la part d’un GO, toute une belle surprise.
2.5L/100km : notre consommation d’essence par personne pour ce vol, ou 13500 litres en tout pour le vol
Maria a passé une bouteille d'eau de 0.65 litres dans l'avion sans problème.
Dans l’avion, Jean a échappé le fond de son verre de vin rouge dans sa chaussure. De toute façon, ce vin n'était pas terrible.
Maria a bousillé une prise de téléphone dans la chambre d’hôtel de l’aéroport en tentant de vérifier la connection.
Nous n’avons pas bu d’eau depuis l’atterrisage à Paris. Jean n’en pouvait plus de boire 2 à 3 litres d’eau par jour.
Les français applaudissent comme les québecois lorsque l’avion réussit son atterrissage.

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