dimanche 31 mai 2009

JOUR 8

Journée de tempête de sable.

Le vent était violent dès le matin, side offshore. En matinée, c'était du 25-30 noeuds, très rafaleux au bord. Le sable du désert était soulevé par le vent et voilait le ciel. On ne voyait plus rien à 500 m et la qualité de l'air était étouffante.

Nous avons décidé d'attendre en après-midi une acalmie, autour de 20 noeuds pour sortir, avec une nouvelle troupe de touristes fraîchement arrivés. En tout, nous nous sommes retrouvés 8 kites et 4-5 planchistes. Jean a fait ses plus beaux sauts, et ses plus hauts. J'étais fière de lui car les conditions n'étaient pas facile. Et tout d'un coup, le vent s'est mis à monter et à tourner plus offshore, avec des pointes à 35 noeuds selon le pro du club de kite. Franchement violent et là, on ne voyait même plus l'hôtel voisin. Heureusement que nous étions restés un peu au vent car pour rentrer, c'était laborieux. En fait, presque tout le monde est rentré en même temps.

On a pu observer que nous pouvions tenir nos kites dans des conditions de vent très chaud et sec, mieux que pour le même vent mais plus froid et humide, comme à Montréal. La densité de l'air compte pour beaucoup.

JOUR 7

Bien que la nourriture soit excellente et délicieuse, il y eu plusieurs personnes ayant eu la tourista, incluant nous aussi. Le ventre qui gargouille et une envie irrépressible d’aller aux toilettes sont des signes assez évidents. Notre remède miracle a été de boire 2 onces de pastis pur (ça peut être du Pernod ou du Ricard), sans eau ni glaçon. J’ai mal compris le mode d’administration car j’ai tout avalé en une seule gorgée. Laissez-moi vous dire que j’avais une sensation de brûlure intense de la gorge à l’estomac et que pendant au moins 1 heure, je flottais. Au moins, mon ventre ne criait plus à l’assaut puis une bonne session de kite en 7m a ensuite éliminé tout cet alcool. Pour Jean, le pastis a été aussi efficace mais il l’a bu plus sagement. Il avait appris cette recette lors de son service militaire en Algérie. J’étais sceptique au début mais un autre médecin a aussi constaté la même efficacité chez sa femme malade. Il faut le prendre dès les premiers symptômes. D’autres personnes ont utilisé le coca-cola qui donnerait des résultats aussi bons. Mieux que le Lomotil.

Pourtant, nous ne mangeons pas de salades mais avons peut-être été moins vigilants avec les fruits. Ou alors, c’était à cause des gambas. En tout cas, je me remets au riz et aux bananes pour un temps.

C’est la dernière journée pour beaucoup de vacanciers qui quitteront l’hôtel demain matin. On risque d’être pas mal seuls mais seulement pour quelques heures, jusqu’au prochain groupe de touristes. Ce soir est la soirée gala de départ autour de la piscine Zen, une sorte de banquet où on doit être habillé tout en blanc.

Cette première semaine a été parfaite au niveau de la météo et nous nous sommes très bien acclimatés à cet air sec et chaud.

samedi 30 mai 2009

JOUR 6

C’était plus frais aujourd’hui, 28.9ºC, le vent était aussi moins fort, du nord. Quand même, une petite session en matinée pour Jean et moi, avec la 10m. Nous ne sommes vraiment pas beaucoup de kiteurs touristes au Club Med, tout au plus 5, alors qu’au Movenpick (l’hôtel juste au vent du nôtre), ils étaient une vingtaine, et encore plus au nord, à la plage de Mangroovy, j’ai pu en compter une quarantaine. C’était vraiment beau de voir ces kites formant une ribambelle colorée ondulant au gré du vent. Mais nous sommes contents de naviguer dans un spot peu achalandé, dans un espace bien plus grand que la baie de Valois...

Les élèves qui s’étaient inscrits au cours de kitesurf le matin n’ont pas eu de veine car le vent était trop faible au banc de sable. L’école a vraiment du succès car ils étaient 15 à vêtir l’équipement requis (et fourni par l’école) : une combinaison intégrale, le gilet de sauvetage, des chaussons, un harnais, ainsi qu’un kite et une planche pour 2 élèves. À cela, il faut ajouter une paire de lunettes, un chapeau et le désir d’apprendre. Deux zodiacs servent de taxi vers ce spot situé à environ 1.5 km du bord, loin de la foule et des regards scrutateurs. À marée basse, il leur faut contourner la barrière de corail qui encercle le banc de sable, ce qui donne un temps d’environ 15 minutes pour s’y rendre. Si ça continue comme ça, la population de kiteurs va quintupler à chaque semaine...

Nous avons utilisé pour la 1ère fois le bus public de la ville d’El Gouna. Pour 5 livres (à peu près $1.25), on a droit à la passe journalière. Ces autobus passent aux 30 minutes et sont très aérés, i.e. pas de porte ni fenêtre d’un côté, pas très confortables (la banquette est en bois) mais spacieux. La visite du centre-ville a été décevante : les boutiques offrent des produits de faible qualité ou de prix exorbitant pour la qualité (surtout les bijoux). La vraie trappe à touriste. Il y avait peu de monde, bien que nous y soyons vers la fin de l’après-midi. Fatigués, nous sommes retournés à l’hôtel, en nous promettant d’aller plutôt à la marina d’Abu Tig et Mangroovy beach à la prochaine occasion.

Là, il est 7hrs du matin. J'ai changé le moment de me connecter car il y a trop de moustiques le soir. Je préfère les mouches du matin . . . Il fait encore soleil et la météo annonce 15-18 noeuds aujourd'hui. 6 jours de kite en ligne, on avait perdu l'habitude, tous nos muscles le sentent et le look raton laveur commence à paraître de façon plus ostensible.

jeudi 28 mai 2009

Jour 5

La routine commence à s’installer : 8hrs de sommeil, petit déjeuner vers 8hrs, session de musculation au gym, session de kite, déjeuner vers 13h30, café expresso au bar, session de kite vers 14h30, petite boisson désaltérante au bar, lecture ou rédaction du blog à la chambre, dîner vers 20hrs, coucher quand les yeux n’en peuvent plus, à moins que le spectacle soit intéressant.

Je commence à me traîner les pieds et à oublier les soucis du travail, ce qui est bon signe. S’habiller est simple car la météo ne change pas beaucoup : sandales, short et chemise légère, maillot de bain, chapeau et lunettes de soleil. Même après avoir été dans l’eau, tout sèche rapidement. A marée basse, on voit même de longs dépots blanc de sel à certains endroits. N’oubliez pas que la mer Rouge est plus salée qu’en mer des Caraîbes.

Le vent nous semble imprévisible en intensité, i.e. qu’il n’y a pas de profil particulier d’une journée à l’autre. Au moins, Jean a pu sortir en 10m et moi, en 7m. Les atterrissages sont moins brutaux mais il nous manque encore de la hauteur. Une tortue est même venue me saluer 2 fois, par surprise alors que notre ami JC s’est fait surprendre par un dauphin croit-il. Nous avions crû pouvoir naviguer jusqu’au banc de sable où se donnent les cours de débutants (à quelques km du bord) mais Jean était un peu sous-toilé, ce qui était risqué pour un si long bord et le passage au-dessus du banc de corail. Ça sera pour une autre fois.

Les égyptiens sont d’une grande gentillesse au Club. Toujours un sourire et le salut, parfois un mot taquin, ils sont serviables et attentionnés. Ils ne demandent aucune faveur (pas de cadeau ou pourboire), au contraire des Antilles.

La semaine prochaine, nous avons réservé une excursion à Louxor, un trip de 2 jours car 10hrs de bus dans le désert pour l’aller-retour nous semblait très long pour une seule journée.

4 jours de kitesurf en ligne, ça aide à reprendre la forme !

mercredi 27 mai 2009

JOUR 4

Le vent en a profité pour nous obliger à relaxer après le déjeuner en milieu d’après-midi, bien que la matinée a semblé prometteuse. Jean est sorti pour une bonne session de sauts avec sa 10m, qu’il m’a laissée pour que je puisse pratiquer mes sauts de grenouillette. Il me manque encore de technique mais ça viendra. Les pros du club nous ont fait une belle démonstration de leur talent en 35 minutes pour le thermique du soir : gonfler le kite, monter les lignes, décoller, naviguer sur 200m, sauter autant hooké qu'unhook, atterrir et ranger le stock. Ils sont essouflants !

Hier soir, nous avons eu notre premier dîner du Moyen-Orient, un banquet où les serveurs étaient habillés en costume traditionnel. Nous étions accueillis par une haie de musiciens habillés en jhellaba et jouant de avec des instruments traditionnels, i.e. tambourin, flûte, violon à une corde. Le couscous aux saveurs vraiment rehaussées d'épices orientales, la saucisse merguez et le méchoui ont ravi nos palais.

Un très beau spectacle de danse égyptienne a suivi, incluant le folklore classique, la danse du ventre et une danse tout a fait incroyable où les hommes tournent sur eux-mêmes pendant 12 longues minutes. Il nous faut trouver le nom exact de ce numéro. Étourdissant mais absolument magique. Et le clou du spectacle était ce gamin de 8 ans qui a effectué le même genre de danse avec une adresse innée.

La soirée a été romantique et digne des milles et une nuit. C’est formidable puisque nous aurons la chance de l’apprécier 4 fois.

La météo est, on ne peut plus, pareille : du vent (imprévisible dans son intensité mais toujours présent), du soleil, de rares nuages rachitiques qu’on voit apparaître momentanément puis disparaître, une chaleur sèche très endurable. Jean a des coups de soleil aux orteils car il a oublié d’y mettre de la crème solaire. Je n’ai pas encore le look de raton laveur mais la tendance se maintient.

Nous avons appris à bien ajuster nos montres à l’heure égyptienne, i.e. 15 à 25 minutes plus tard. Ici, il ne faut pas se compliquer la vie. Autre point à mentionner, notre conversation arabe s’améliore à pas de tortue. Les consonnes et voyelles ne s’assemblent pas de façon naturelle et nos professeurs, i.e. les employés, sont d’une patience d’ange avec nous.

Je suis finalement installée sur la terrasse de la réception. Il vente, donc pas de moustiques qui puissent tenir à mes côtés, le signal Wi-fi est bon, et il n'y a personne à cette heure-là, i.e. 21hr. Demain, il y a du vent, je pourrai enfin ressortir ma 7m. C'est un bon début de semaine, pas trop dur sur le physique et le décalage horaire commence à disparaître tranquillement.

mardi 26 mai 2009

JOUR 3

Vent plus léger aujourd'hui, il fallait une 13m pour naviguer. Jean a dû se reposer et j'ai donc profité de sa 10m et de sa planche. Même si les conditions sont belles, il ne faut pas oublier d'arrêter pour s'hydrater, le soleil est très fort.

J'ai fini la journée avec un cours de danse arabe. C'est plus fatiguant que le kite, croyez-moi ! Il faut rester humble parce que vraiment, c'est tout un art de coordination et de souplesse.

Finalement, je navigue sur Internet à partir du balcon de la chambre, face aux antennes de télécommunication. Et sans les moustiques en prime !

Le vent est très doux et rend la chaleur très supportable, autant le jour que la nuit.

lundi 25 mai 2009

JOUR 2

Enfin, une 1ère bonne nuit de sommeil. Ça fait du bien de pouvoir manger sans se presser, de se traîner les pieds et de prendre son temps. Ici, l’heure locale est à +2 GMT, donc 7 heures d’avance sur Montréal.
J’ai pris une carte d’accès internet Wi-fi pour 1 mois, assez cher à 400 LE mais pas mal moins que l’accès DSL. Le seul inconvénient est que le Wi-fi n’est accessible que dans les aires communes alors que le DSL l’est partout, incluant la chambre. Hier soir, je me suis donc installée avec mon portable dans la zone de la réception et les moustiques en ont profité pour m’attaquer les mollets.
Le vent a soufflé toute la nuit, toujours décoiffant mais plutôt agréable. C’est très différent de la moiteur des Caraîbes car le taux d’humidité est autour de 30%. Et pas un seul nuage à l’horizon.
Le club Osmosis de kitesurf est situé directement sur la plage du Club Med. Hier soir, déjà plusieurs GM (Gentils Membres, expression du Club Med pour les touristes) s’inscrivaient pour prendre des leçons pendant la semaine, j’ai même entendu quelqu’un demander une leçon de comète !! Le manager Alan est très professionnel et attentif. Ses moniteurs sont occupés et ses boss-boys font le boulot qu’on leur demande et surveillent les sportifs du bateau de récupération ou de la plage.
J’étais un peu anxieuse d’explorer un nouveau plan d’eau, surtout que le vent était rafaleux au bord et plutôt fort en matinée. Finalement, la 7m pour moi et la 10m pour Jean ont bien couvert la plage de vent de la journée. La vue lorsqu’on navigue au large est tout simplement splendide, avec de hautes montagnes en arrière-plan vers le sud, des bateaux de luxe amarrés sous le vent, les catamarans filant sur un ponton. L’eau est vraiment chaude et si ce n’était du soleil cuisant, on se serait bien passé du rashguard.
Là, on vous laisse car c’est l’heure de l’apéro. A+

dimanche 24 mai 2009

JOUR 1

Une dernière étape avant de toucher le sol égyptien. Après le stress test, c’était la journée patience : au total, nous avons subi l’épreuve de 8 files d’attente : 5 à l’aéroport d’Orly et 3 à celui d’Hurghada. 1- Nos billets du tour opérateur 2- la carte d’embarquement 3- les douanes 4- la zone de sécurité 5- la température tympanique 6-le visa égyptien 7- la douane égyptienne 8- l’arrivée des bagages 9-notre trousse du Club Med. On peut dire qu’il y a un manque flagrant d’efficacité et d’utilisation des ressources. Mais à quoi bon se plaindre, on est en vacances !
Après une très courte nuit de sommeil (on aurait pu gagner une heure de plus si la réception de l’hôtel nous avait avisé que l’aéroport n’ouvrait qu’à 4hrs am), la série de files d’attente nous a mené directement aux derniers sièges de l’avion. Le survol des Alpes et d’une partie de la Grèce était magnifique. L’arrivée dans l’aéroport d’Hurghada donnait l’impression d’une cour d’école éclectique mais ordonnée.

Journée venteuse aujourd'hui, force 5. Les grosseurs d'aile étaient autour de 9-11m. Trop fatigués pour kiter mais heureux de savoir que la semaine sera aussi ventée. Mais il fait vraiment chaud sans l'humidité des Caraibes. Superbe !!
Nous nous sommes payés un petit luxe : surveillance, aide au décollage et atterrissage et entreposage pour un mois au club Osmose. Comme ça, nous pourrons kiter ensemble !

La journée a été longue, alors, on se couche tôt ce soir car demain, 1ère journée sur l’eau !!!
A+

samedi 23 mai 2009

Jour -1

Escale en France, plus exactement à l'aéroport d'Orly, après un vol plutôt rapide de 6h15m sur Corsair, en première classe. Jean était heureux de pouvoir détendre ses jambes dans cet avion. Maria a pu profiter du pose-pied avantageux pour les jambes courtes.

Il y avait peu de monde dans cette section de 18 places, nous n'étions que 5. Les sièges étaient spacieux mais l'accoudoir étant fixe, impossible de le lever pour s'allonger. Pas le top pour dormir. Tout de même, en comparant avec Air Transat, le service et la nourriture sont de meilleure qualité.

L'aéroport d'Orly est plutôt vieux. Il nous fait penser à l'aéroport de Dorval dans les années 60. On n'y sent pas la cohue de celui de Charles-de-Gaulle-Roissy. L'hôtel où nous logeons est situé exactement entre les pistes d'envol et d'atterrissage des secteurs sud et ouest. Heureusement, étant trop fatigués, nous n'entendons plus rien. La météo est passée du soleil à un couvert nuageux et pluvieux par moment, peu stimulant pour nous faire sortir. Après un déjeuner avec la famille de Jean, nous profitons de l'excellent confort de la chambre pour récupérer du décalage horaire.

En passant, je savais que j'avais oublié quelque chose : le livre de traduction arabe. En plus, il y a eu un autre moment de panique. Juste avant qu'on nous serve le petit déjeuner dans l'avion, Jean ne retrouve plus son passeport. Il se voyait coincé à l'aéroport ! Nous repassons donc encor une fois le stress test, avec brio : finissons de manger en vitesse, déposons nos cabarets sur les sièges avoisinants, explorons le dessous des sièges à quatre pattes, les poches des sièges, les poches de vêtements et finalement, le sac à dos de Jean placé dans le compartiment des bagages. FIOU !! trouvé et replacé dans son porte-feuille.

vendredi 22 mai 2009

JOUR -2

Ca commence bien. 1hr de trafic pour 20 km jusqu'à l'aéroport. Heureusement qu'on était parti bien en avance et qu'on a montré quelques raccourcis au chauffeur.

Ensuite, c'est Jean qui s'est fait prendre à son propre jeu. Comme d'habitude, il adore me faire des peurs, alors, au comptoir d'enregistrement, il voulait me faire croire qu'il ne trouvait pas les billets d'avion. Eh bien, il ne les trouvait pas et après 5 minutes à ouvrir tous les zippers de son sac de vidéo, j'ai senti un vent de panique l'envahir. J'étais même sur le point de rappeler notre chauffeur pour qu'on retourne à la maison et Jean a soudainement eu un éclair de mémoire. Il a finalement retrouvé les billets, là où on ne les aurait pas mis, i.e. avec le stock de kite. FIOU !! J'espère qu'il ne recommencera pas.

La petite douceur, c'est d'avoir pris le salon VIP TD. WOW ! calme, super confortable, connection internet sans fil gratuite (eh oui, j'ai traîné mon ordinateur), de quoi manger et boire (vin, liqueurs, tisanes, café, expresso, jus), des journaux. ENFIN ON RELAXE !!!!

Dans 1heure, nous embarquerons dans l'avion. J'espère que nous réussirons à dormir un peu avant d'arriver à Paris demain matin .

Le grand départ

Enfin, nous pensons avoir tout préparé et planifié. Fini la partie théorique et les prévisions de tout ce qui nous est passé par la tête. Il est temps de vivre l'aventure, même si elle a été amplement anticipée. Tout de même un léger brin de stress et une bonne dose d'excitation nous imprègne progressivement. Il est difficile de se concentrer pendant la dernière journée de travail alors qu'on part le même soir.

Il ne nous reste plus qu'à profiter du beau temps et vous faire un compte-rendu le plus fidèle de nos 29 jours sur le sol d'Égypte.

Un long trajet nous attend à partir d'aujourd'hui avant de dire qu'on y est vraiment:
- Vers l'aéroport PET : 20 km par service de limousine.
- Entre Montréal PET et Paris Orly : 5758 km à bord de Corsair.
- Entre Paris Orly et Hurghada HRG : 3600 km à bord de Transavia
- Entre Hurghada HRG et El Gouna : 30 km en bus nolisé par le Club Med.

Au total, 9408 km, avec une pause dans un hôtel à proximité de l'aéroport d'Orly puisque le vol vers Hurghada décolle à 6h am le lendemain de notre arrivée à Paris. Une autre nuit décalée puisqu'il faudra être au comptoir de l'aéroport à 3h am.

La météo s'annonce extraordinaire : très chaud, venteux et ensoleillé mur à mur.

Au revoir !
وداعا

samedi 16 mai 2009

Les derniers préparatifs

Voyager hors du continent américain nous amène à porter attention à certains détails. Déjà que la langue et l'écriture sont fort différentes de la nôtre, il faut bien se préparer pour faire face aux imprévus.

La monnaie courante est la livre égyptienne (LE) qui se divise en 100 piastres (ou irsh en arabe). Actuellement, 1 dollar canadien achète 4.8 LE. Ce sera utile pour les pourboires. J'aime bien le portrait de la reine Nérfertiti sur le billet de 5 piastres. Sinon, les euros ou les dollars américains sont acceptés, en argent comptant ou chèque de voyage. Nos pauvres dollars canadiens ne font pas le poids. Les cartes de crédit sont acceptées aussi, dans les restaurants et hôtels touristiques. La compagnie de crédit recommande que nous les avisions de notre séjour en Égypte, histoire de valider les dépenses là-bas qui sont hors de nos habitudes de consommation. De plus,il nous faudra modifier notre nip de 6 chiffres pour un nip à 4 chiffres car en Europe et Afrique, leur machine ne lit que 4 chiffres. Nous avions eu des problèmes en Martinique à cause de cela.

En terme de santé, les vaccins requis sont ceux du tétanos et de l'hépatite A et B. L'eau du robinet n'est pas recommandée pour la consommation ni pour se brosser les dents. Autrement, on évitera de manger dans les gargottes au coin de la rue et on se lavera bien les mains. Pour la tourista, un peu de pastis est vraiment efficace mais je trainerai quelques comprimés de lomotil par précaution.

L'électricité correspond aux normes européennes, i.e. 220 volts et 50 Hz. Ce qui veut dire qu'il faut apporter un adaptateur pour nos appareils. Il semble que les fiches de type C, i.e. avec les bouts ronds sont les plus utilisées.



Formalités administratives
Taxes d'aéoport : elles sont déjà incluses dans notre forfait, autour de 75 euros. Il semblerait qu'il y ait aussi une taxe de départ, d'environ 6-7 euros.
Frais de visa : le visa étant obligatoire, on nous a conseillé de le prendre à l'arrivée, à l'aéroport même, pour de meilleurs tarifs. 15$us ou 10-12 euros.
Passeport : il doit être valide pour au moins 6 mois après le retour. C'est quand même aberrant de payer un passeport pour 5 ans et être obligé de le renouveller plus de 6 mois avant la date d'expiration. Il est aussi recommandé de faire 2 copies de la page d'identification, en cas de vol ou perte. C'est une bonne idée.

Précautions de sécurité
Mieux vaut prévenir que de se ramasser dans le trouble. Alors, nous nous sommes enregistrés dans les sites suivants :
- Ministère des Affaires étrangères du Canada : avec les dates de séjour et les adresses de destination
- Cartes de crédit : la compagnie sait où nous allons, alors, moins de risque de fraude.

Numéros importants : toujours au cas où, ceux de l'ambassade du Canada en Égypte, de notre compagnie de crédit, de nos assurances de voyage, du tour opérateur.

Enfin, un site conseille aux voyageurs de retenir les 3 lettres suivantes : IBM. Rien à voir avec l'informatique mais c'est vraiment facile à retenir. Ça nous permettra de moduler nos attentes et de mieux profiter de l'ambiance égyptienne !

I = Inch'Allah ou si Dieu le veut
B = Boukra ou demain
M = Maalech ou tant pis ou dommage

Alors, on sera très cool et patient !!

jeudi 7 mai 2009

Les bagages : le dilemne des limites de poids

Toujours confrontés au même dilemne d'un voyage à l'autre, nous devons vérifier les contraintes de poids de la compagnie aérienne Transavia qui fait la liaison Paris-Hurghada. En tout cas, pour le vol Montréal-Paris avec Corsair, il n'y a aucun problème avec leur limite de 30 kg et le matériel de kitesurf est inclus dans la franchise.

Un rapide coup d'oeil sur le site internet de Transavia indique que la limite de 20 kg est appliqué sur le bagage en soute, sinon un taux de 9 euros/kg excédentaire sera chargé. Le bagage en cabine est limité à 5kg. L'équipement de kiteboard est accepté (fiou !) et est inclus dans la franchise de bagages si la planche n'excède pas 1.65 m. Au total, ça fait quand même que 20 kg par personne seulement. Mais quand on additionne tous les petits items (trousse de toilette, trousse de premiers soins, trousse de réparation, batteries pour appareils photo et video), les kgs finissent par s'accumuler rapidement. Voila qui règle nos questions sur l'équipement et les limites de poids plutôt sévères à notre avis.

En ce qui concerne notre équipement de sport, on se limitera à 2 ailes (10 et 7m) et 2 planches (129 et 112 cm). De toute façon, il vente plutôt fort là-bas. La pompe et les 2 harnais complèteront le bagage.

Il nous faudra faire des choix en ce qui concerne l'équipement photographique et vidéo, le nôtre est plutôt lourd. La limite de 5 kg est assez mince et ne laisse pas de place pour plusieurs objectifs. Grrrrr... Alors ce ne sera qu'un appareil vidéo et un appareil photo avec 2 objectifs, en plus du petit appareil étanche à l'eau. Maria devra traîner les jumelles, l'anémomètre et les lunettes sur elle. Pour le trépied, on verra car même s'il est encombrant, il est vraiment utile pour stabiliser les prises de vue.

En fin de compte, il faudra être minimaliste et limiter les maillots de bain (pauvre Maria), les chaussures, et planifier une garde-robe légère en polyester et lin. Jean se plaint d'être défavorisé à cause de la taille de ses vêtements. On tentera d'équilibrer les bagages et de porter les vêtements les plus lourds durant le voyage. Et puis, un service de buanderie disponible au Club Med devrait nous aider à ne prendre que l'essentiel. Il n'y aura pas donc de place pour les vêtements de sortie ni les talons hauts.

lundi 4 mai 2009

La sécurité

Avec tout ce qui s'est passé dans l'actualité, il est impossible de ne pas parler de ce sujet. Non pas que nous sommes paranoĩaques mais on ne peut pas ignorer certaines règles de sécurité. Il y a eu tout de même plusieurs attaques de touristes en Égypte dont les plus médiatisées :

Louxor en novembre1997 : attentat terroriste au site du temple d'Hatshepsout où 62 personnes ont été tuées et 28 blessées. C'était un massacre de sang froid à la mitraillette
Sharm El Sheikh en juillet 2005 : 3 explosions ont fait 88 morts et plus de 200 blessés dans des parking d'hôtels lors de la fête nationale de l'Égypte.
Dahab en avril 2007 : ici encore, lors de fêtes égyptiennes, 18 personnes sont mortes et 62 blessées.
Caire en février 2009 : 1 touriste et 22 blessées dans un populaire marché.

C'est ainsi que les touristes se déplacent en convoi lors d'excursions vers les sites archéologiques, accompagnés de gardes de sécurité. Voilà la meilleure façon de se faire repérer ! En tout cas, nous n'oserions pas nous promener seuls dans le désert, sans guide. Les accidents de la route sont élevés, reliés à l'état des routes et les habitudes de conduite des Égyptiens (aussi pire que ceux de la République dominicaine ?).


Les affaires étrangères du Canada recommandent donc aux voyageurs de s'inscrire sur leur site lors de voyages en pays à risque, ce qui facilite les communications en situation d'urgence (catastrophe ou troubles civils ou conflit). Nous suivrons leurs conseils.

http://www.voyage.gc.ca/countries_pays/report_rapport-fra.asp?id=79000

https://www.voyage2.gc.ca/OLRPUBLICDFAIT/olrpublic/loginForm.aspx?LanguageCode=3084&hash=QZE4VJiHUmuaVe6x43ilO0A6161