mardi 30 juin 2009

Chapitre 4 - L'excursion à Louxor

Filmer notre excursion vers Louxor a été difficile, surtout pour la caméra. Il faisait tellement chaud que Jean craignait que certains contacts électroniques aient grillés. Le zoom ne fonctionnait pas très bien tout comme l'autofocus. Avec nos cerveaux qui se sont liquéfiés au cours de la journée, la chaleur a eu le dessus, même avec 4 litres d'eau ingurgitées. Il n'y a que notre guide qui semblait en pleine forme et qui tentait d'enrichir notre culture. Nous n'avions pas le droit de filmer ou photographier dans la vallée des Rois.


L'excursion à Louxor - temple de Karnak


Egypte 4 from Jean Monange on Vimeo.




Temples de Karnak et de Ramesseum et balade sur le Nil en face de Louxor


Égypte 4(suite) from Jean Monange on Vimeo.

dimanche 28 juin 2009

Chapitre 3 - Le Club Med

Jean travaille fort sur le montage. On voudrait tout montrer mais il y en aurait pour des heures. Alors tout juste assez pour donner le goût d'y retourner ! Ce vidéo ne donne qu'un tout petit aperçu du Club Med, i.e. notre chambre et le paysage environnant.


Égypte 3 from Jean Monange on Vimeo.

Chapitre 2 : Le vol Paris-Hurghada

Le vol de Paris vers Hurghada dure 5 hrs. Assis sur la dernière rangée (pas la plus confortable et surtout, la plus bruyante), nous avions au moins l'avantage d'avoir une excellente vue du chemin parcouru. Le mauvais état de la fenêtre du hublot a un peu gâché la qualité de l'image mais on reste impressionné par la beauté de la terre.

Egypte 2 from Jean Monange on Vimeo.

Souvenirs en vidéos - Chapitre 1

Nous nous remettons tranquillement du décalage horaire. Se réveiller à 1hr puis 4hr du matin a de quoi décourager mais l'organisme finit par suivre le rythme local. Mmmm, le changement climatique est trop contrastant à Montréal : pas ou peu de vent, pas ou peu de soleil, beaucoup de nuages, tout est humide.

Et le retour au travail n'a pas facilité le re-conditionnement physique et mental. Il fallait en plus faire le ménage de nos affaires de voyage, dont les vidéos et photos : une dizaine de vidéocassettes que nous n'avons pas bien identifiées ainsi que des milliers de photos à classer. Quelle tâche laborieuse mais les souvenirs sont importants !

Jean a eu la bonne idée de créer des chapitres pour les clips vidéos, avec un thème spécifique. Un mélange tiré des prises de vues de nos 3 caméras vidéos respectives, soit la Sony HVR Z7, la Sony HC9 et la Pentax Optio W60.

Voici donc le 1er chapitre, sur le départ de Montréal et l'arrivée à Paris.

Égypte Chapitre 1 from Jean Monange on Vimeo.

dimanche 21 juin 2009

JOUR 29 - LE DÉPART


Toute bonne chose a une fin et nos vacances s’achèvent comme elles ont commencé : dans le vent, la chaleur et le soleil.

Beaucoup de départs sont prévus le dimanche puisqu’environ 200 personnes quittent le Club Med durant la journée. Le groupe pour Paris compte 112 personnes. Un groupe de musiciens nous ont joué des airs traditionnels avant que nous embarquions dans l’autobus. Les GOs étaient tous présents pour nous souhaiter un bon retour.

Le trajet vers l’aéroport s’est fait sans souci. Le seul point désolant était de voir des détritus tout au long de la route, en particulier sur les clôtures ceinturant l’aéroport. On dirait des dépotoirs à ciel ouvert.

À l’aéroport, après la cohue pour récupérer les bagages dans la soute de l’autobus, il faut se taper une série de contrôles. La première file au passage des détecteurs était pénible car il fallait y passer tous nos bagages, y compris le stock de kitesurf et la valise qui pesait un bon 25kg, plus nos sacs vidéo et photo. Les boutons de métal de la chemise de Jean ont failli le faire déshabiller. Bizarrement, nous avons gardé nos chaussures. Puis la file pour les billets d’avion où on nous remet un carton à remplir pour les douanes. L’hôtesse, en voyant nos passeports canadiens, nous a demandé de lui montrer nos billets de retour au Canada ainsi qu’une preuve de séjour à l’hôtel à Paris. On a trouvé cela curieux et inutile, mais cela ressemble à la bureaucratie égyptienne. Bien que nos bagages aient dépassé la limite permise par la compagnie aérienne de plusieurs kilos, aucun frais ne fut chargé, à notre grand soulagement. Ensuite, à la file au poste d’immigration, le douanier a tiqué sur notre date d’arrivée. Quand même, ce n’est pas habituel de rester un mois au même endroit. Ensuite, un autre passage au détecteur avant de passer à la zone duty free.

La zone duty free ressemblait à un vrai souk, sans les odeurs. La vraie trappe à touristes où j’ai failli pour des petits bijoux en argent, avec un peu de marchandage. Dans la salle d’attente, j’ai voulu prendre en photo un avion qui arrivait. Mauvaise idée car un garde à l’air moins que sympathique m’a apostrophé et demandé de lui montrer mes photos sur ma caméra. Je croyais bien en avoir fini avec ce garde mais il m’a abordé à deux autres reprises avec un autre garde, Il m’a même demandé d’où j’originais. J’avais l’impression d’être surveillée et du coup, j’ai même pensé qu’il m’embarquerait au cachot. J’ai dû lire trop de romans car il ne s’est rien passé par la suite. FIOU ! J’imagine que la présence d’une base militaire à proximité (l’aéroport est entouré de bunkers) les rendait nerveux.

Dans l’avion, les enfants assis dans les rangées devant la nôtre ont tour à tour eu leurs sessions de hurlements, à notre grand désespoir et celui de leurs parents. Plutôt exaspérant pour les autres passagers. C’est un pensez-y-bien avant d’emmener des enfants en avion, pour leur bien-être et celle des autres.

Nous sommes ainsi arrivés à l’aéroport de Paris en avance mais, il y a toujours un mais. Nous n’avions pas de porte d’accès disponible, si bien que nous avons attendu 15 minutes sur le tarmac pour ensuite prendre une navette. Pas trop mal tout de même car la file aux douanes françaises était assez courte, juste avant l’arrivée d’un autre vol et nos bagages ont été vite récupérés.

75 minutes après l’atterrissage, nous sommes enfin dans la chambre d’hôtel du Hilton. Après un excellent souper et une bonne bouteille de vin, il était temps d’aller s’étendre. Le soleil était encore lumineux car il se couche plus tard qu’en Égypte. Que de bons souvenirs en tête avant d’éteindre nos lumières sur notre dernière journée en terre pharaonique ancienne.

Faits marquants de cette journée

Jean a reçu une jellabah de la part d’un GO, toute une belle surprise.
2.5L/100km : notre consommation d’essence par personne pour ce vol, ou 13500 litres en tout pour le vol
Maria a passé une bouteille d'eau de 0.65 litres dans l'avion sans problème.
Dans l’avion, Jean a échappé le fond de son verre de vin rouge dans sa chaussure. De toute façon, ce vin n'était pas terrible.
Maria a bousillé une prise de téléphone dans la chambre d’hôtel de l’aéroport en tentant de vérifier la connection.
Nous n’avons pas bu d’eau depuis l’atterrisage à Paris. Jean n’en pouvait plus de boire 2 à 3 litres d’eau par jour.
Les français applaudissent comme les québecois lorsque l’avion réussit son atterrissage.

samedi 20 juin 2009




Pour la dernière journée de kite, Jean m’a dit que j’ai fait mes plus beaux sauts. Ça fait plaisir car pour avoir pratiqué pendant des heures à m’améliorer, il fallait du résultat.

La journée avait pourtant débuté avec une brise juste suffisante pour énerver. On en a profité pour prendre quelques photos de paysages et nettoyer le matériel.

Mais en début d’après-midi, tout juste après le déjeuner, je me suis excitée à sentir le vent monter et j’ai un peu bousculé Jean à monter son kite car le mien avait été lavé et séché et rangé. On était tous les deux seuls à se partager le même kite mais avec nos planches. Du coup, tous les autres ont suivi, si bien qu’on s’est retrouvé une dizaine sur l’eau dans l’après-midi.

Cela termine en beauté nos vacances de kite. On regrettera le ciel bleu, l’eau turquoise et vraiment chaude, la chaleur étouffante, l’équipe de l’école de kite, les égyptiens si gentils, le désert magnifique, les GOs sympatiques ainsi que leur chef de village Barbara.

C’est le temps d’emballer le stock. Pour le séchage, pas de problème, tout sèche archi vite. Mais on dirait que nos bagages pèsent plus lourds qu’à l’arrivée. Un dernier souper et spectacle en plein air pour conclure la journée et la fin des vacances.

vendredi 19 juin 2009

JOUR 27



Après une session de photo du lever du soleil (debout à 5hr30) puis une tentative de sortie en mer plus tard en matineé, il nous a fallu abandonner car le vent était trop au large et la 10m ne suffisait pas, ni pour Jean, ni pour Maria. Et ne faire que du downwind ou des allers-retours ne nous stimulent plus. Tant mieux puisqu’il fallait garder nos énergies pour l’excursion dans le désert en après-midi.

Quelle sortie mémorable. D’abord, le rendez-vous a été modifié et nous avons eu l’avis par un petit mot sous la porte de la chambre. Malgré tout, le départ a été retardé car 2 clients n’avaient pas eu l’avis à temps. Ensuite, le guide nous a prévenus que nous aurions 2 arrêts. En fait, il y en a eu 4 : 1 à cause d’une crevaison, un autre pour un échange d’une nouvelle roue de secours, le mirage que nous avons pu prendre en photo, puis l’arrêt sur une colline de roches et de sable. Notre chauffeur était assez joyeux et tenait son volant en rythmant la musique arabe de son MP3, de quoi inquiéter l’une des touristes françaises qui nous accompagnait et qui était convaincue qu’on finirait dans un fossé.

Après avoir traversé une zone sableuse à pleine vitesse, de quoi nous faire un vibromassage intégral, la Jeep (une LandRover) s’est arrêtée à flanc d’une colline. De là, nous avions une vue époustouflante des montages et du désert. Il y avait quelque chose de mystique et d’émouvant dans ce décor de roches et de sable. Nous nous sommes ensuite retrouvés dans un village bédouin typique, bien que ses habitants ne vivent que du tourisme. Un petit tour de dromadaire (je ne sais pas pourquoi, mais Jean s’est retrouvé sur le plus malingre des dromadaires) pour la forme et les photos, puis une marche vers les puits d’eau, à travers la montagne de granit avoisinante. Voir 3 palmiers et quelques acacias arriver à pousser dans cet univers de désolation est impressionnant. On peut comprendre l’attrait du désert pour certains : silence, nature à l’état brut, solitude.

Le dîner était savoureux tout en étant simple. Puis, en vitesse sur le flanc d’une autre colline pour voir le coucher de soleil. Le retour s’est fait à haute vitesse sur la « route » ensablée du désert. On s’est fait brasser et heureusement, personne n’a eu d’indigestion. Deux litres d’eau plus tard, j’avais toujours soif.

jeudi 18 juin 2009

JOUR 26



Plus que 2 jours à profiter de ce climat paradisiaque. Les pots de crème sont vidés et servent plus à camoufler l’apparence peau de crocodile causée par le soleil. Malgré les 2-3 litres d’eau par jour que nous buvons chacun, nos muqueuses sont toujours sèches.

J’ai une face de Jivaro comme le dit Jean. Pas vraiment le temps de passer à un bronzage uniforme quand on navigue. Au milieu de la journée, j’essaie d’enlever les lunettes mais impossible le matin et en fin de pm, il y a trop de reflet sur l’eau. Et comme l’eau est très salée, il y a plein de dépôts de sel sur les verres, sur les sourcils, sur la peau et sur les maillots. Le rinçage à l’eau claire est vraiment nécessaire en sortant de l’eau

Jean a découvert le système de bidet à la musulmane. Il a trouvé un robinet placé sur le côté de la toilette et, sans se soucier de ce qui pourrait se passer, l’a tout simplement ouvert. Il s’est fait copieusement arrosé. Ne vous surprenez pas, il a répété le scénario pour mon éducation. Je peux vous dire que le jet est puissant.

Aujourd’hui, j’ai testé la caméra Pentax sur le kite de 10m. On y pensait pas trop et je m’étais rendue compte que le support rigide du camrig était trop long pour mon kite de 7m et risquait de la déchirer. On a attendu que le vent soit plus léger et à marée plus haute pour pouvoir passer le récif sans trop de souci. Un autre montage vidéo à faire au retour.

PS : sur la photo, nos 3 beach boys : Mohamed qui est sur le bateau de la sécurité, Hesham qui décolle et atterrit les kites et Mustapha qui surveille les environs du club

mercredi 17 juin 2009

JOUR 25



Pour la 1ère fois, il y avait des nuages visibles toute la journée, adoucissant temporairement les chauds rayons du soleil, mais pas pour très longtemps. Le vent s’est amusé à changer de direction offshore à onshore. On pouvait sentir ainsi la chaleur du désert alternant avec la fraîcheur de la mer.

Bien que je traîne tous les jours mon appareil photo, il est impossible de prendre des photos et de kiter en même temps. Les meilleurs clichés doivent être pris dans l’eau, à la limite du lagon où le fond brun du sable contraste avec le bleu turquoise de l’eau plus profonde. Ça exige une marche d’au moins 100 mètres du bord, en faisant attention de ne pas se faire éclabousser ou de se faire trancher la tête par les lignes d’un kiteur peu expérimenté, ce qui n’est heureusement pas arrivé. Les conditions optimales sont en fin de journée, lorsque le soleil descend plus bas.

J’ai quand même pas mal de photos, avant ou après une session de kite. Peu de photos de nous deux en kite par contre. On préfère se surveiller mutuellement. Mon appareil aura grand besoin de nettoyage, autant à l'intérieur qu'à l'extérieur.

Après 25 jours, les tendinites aux avant-bras commencent à nous accabler. Ça doit être une overdose de kite . . . Les genoux de Jean sont aussi plus douloureux, le plan d’eau très choppy ne lui facilite pas la vie. Une journée de repos nous ferait grand bien, est-ce suffisant ? La tentation est pourtant trop forte pour se reposer, surtout qu’au Québec, les conditions ne semblent pas très bonnes pour notre retour. . .

mardi 16 juin 2009

JOUR 24



Quelle journée ! Je suis totalement crevée. Les heures passées sur l’eau ont été bien remplies et c’est un bonheur de naviguer avec Jean. Décidément, le plan d’eau et le vent sont nettement plus agréables au large, loin des planchistes et des bateaux. Pour la 1ère fois, il y avait des nuages très hauts dans le ciel, des cirrus, durant toute la journée.

Le cours de danse orientale a été très aérobique, juste assez pour épuiser mes dernières réserves d'énergie. La danseuse était très souple, j’aurais besoin de beaucoup de pratique pour arriver à bouger de façon aussi élégante. Jean s’est bien marré ! Les autres femmes qui nous regardaient devaient avoir peur d’avoir l’air ridicule. En tout cas, je me suis bien amusée.

Ça y est, nous avons réservé notre sortie dans le désert en 4x4 pour vendredi après-midi. Nous avons hâte ! En attendant, une autre journée de vent nous attend demain.

lundi 15 juin 2009

JOUR 23

Nous avons eu l’occasion de jaser avec la très charmante épouse du propriétaire de l’école de kitesurf Osmosis. Le nom provient d’une figure de kitesurf très difficile et réalisée que par un seul kiteur au monde, soit Aaron Hadlow. Avoir une entreprise basée sur le vent, dans un pays musulman, annexé au Club Med (gourmand en commission) demande des nerfs et de la volonté. En plus, les clients sont difficiles à satisfaire et il faut avoir d’excellents moniteurs qui soient motivés à enseigner avec enthousiasme et qui soient sérieux. De toutes les écoles que nous avons rencontrées, c’est celle qui a le plus de rigueur et d’organisation. Leur manager fait toute la différence et nous apprécions l’attention qu’il porte à ses clients.

La cohabitation avec les planchistes se passe assez bien, quoique parfois, certains kiteurs touristes manquent un peu de civisme (naviguer en pleine puissance au milieu des planchistes ou laisser les kites sécher en plein passage). Ces kiteurs se font heureusement dire d’être plus attentifs et ce, très poliment et discrètement. Les comportements sont modifiés et plus respecteux ensuite. C’est mieux pour l’ambiance locale.

Une autre session sur le banc de sable, au vent des élèves qui s’initiaient dans du 20-25 nœuds. Cette fois-ci, le vent venait du désert et soulevait une fine poussière de sable, si bien que le paysage n’était pas aussi lumineux que la veille.

Nous allons tenter de faire une excursion dans le désert cette semaine mais il faut un minimum d’inscription pour qu’elle ait lieu. On verra un peu plus tard cette semaine.

dimanche 14 juin 2009

JOUR 22





Pendant la semaine, nous avons rencontré 5 gars qui sont tous médecins (radiologistes, ophtalmologiste, généraliste) et qui voyagent ensemble pour le kite, avec leurs épouses. Leurs niveaux varient mais avec un point commun, ils s’amusent comme des fous sur l’eau. Les journées étaient marrantes en leur compagnie et on s’est fait de nouveaux amis.

Dommage pour eux qu’ils nous quittaient en matinée parce qu’ils ont manqué une belle journée. Jean et moi sommes allés ensemble sur le banc de sable au large. C’est fabuleux ! D’abord à cause de la sensation de liberté totale car il n’y avait personne à des kilomètres autour de nous, Ensuite, la couleur de l’eau était tellement translucide que parfois, j’avais de la peine à repérer la surface de l’eau. Et puis, la vue sur la côte est époustouflante, surtout aujourd’hui car l’atmosphère était particulièrement claire. Voir tous ces kites, de Mangroovy Beach jusqu’au Club Med, est un spectacle magnifique.




Il y a eu une panne d’électricité dans toute la ville durant l’après-midi. La climatisation ne fonctionnait pas au restaurant, ni le compresseur pour gonfler les kites car nous ne laissons pas traîner nos kites au soleil lorsque nous partons manger, les UV sont trop forts. Heureusement que le tout est revenu à la normale avant le souper.

samedi 13 juin 2009

JOUR 21


Rien d’extraordinaire aujourd’hui. Après la journée d’hier, c’était bien que ça soit tranquille. D’ailleurs, la brise de 4-7 nœuds nous soulageait beaucoup de la chaleur, sans oublier les 2 litres d'eau que nous buvons chaque jour pour ne pas souffrir de déshydratation comme pendant les premières semaines. Nous avons pu voir pour une des rares fois, des nuages au loin.

De la bonne lecture et plusieurs discussions avec des gens fort sympathiques. Le temps a filé à une vitesse éclair, si bien qu’on s’est rendu compte que la fin de la journée approchait quand le club de kite nous a averti s qu’il fermait et qu’il fallait ranger le stock.

Un petit tour à la boutique locale pour dénicher quelques cadeaux souvenirs pour la famille. Jean a réussi à négocier un prix avec le vendeur, mais de toute façon, on sait qu’on paie beaucoup plus que l’on devrait. La visite au centre-ville d’El Gouna et à la marina d’Abu Tig n’avait rien rapporté, sauf des cartes postales. Ce n’était pas la peine d’y retourner. Je n’ai pas pu m’empêcher d’acheter un T-shirt du Club Med, ainsi qu’un autre pour Jean du club de kitesurf. Du moment que le nom d’El Gouna y soit imprimé, c’est ce qui importait le plus.

C’est le dernier jour avant le départ pour de nombreux touristes. Nous avons pour la 3è fois le banquet de départ, autour de la piscine Zen. C’est sympa car c’est en plein air, sauf pour les moustiques quand le vent est absent.

vendredi 12 juin 2009

JOUR 20


Nous sommes au régime de bananes et de riz pour mieux « régulariser » notre système digestif en plus de couper les yogourts, les crevettes et les soupes froides, et l’eau dans les fontaines extérieures. Ça va mieux mais pas totalement dans notre normalité. L’important, c’est de rester fonctionnel et de ne pas trop visiter les WC.

Comme d’habitude, les prévisions météos se sont complètement trompées sur le vent. Après une bonne session matinale qui s’est étirée au-delà de l’heure habituelle du déjeuner (pratiquement 14hr) où j’ai mangé comme un ogre, la mi-après-midi a donné un vent très rafaleux avec une moyenne de 25-30 nœuds. Bizarre, pratiquement tous les planchistes et kiteurs se tenaient à peu près au même endroit, i.e. au chenal entre les récifs, toute la journée. À un moment donné, je me suis retrouvée au milieu de kites, planches à voile et un catamaran qui gitait sur un ponton. Là, il y avait pas mal de trafic. Puis lorsque le vent est fort, il y a toujours de petits incidents qui arrivent. Un kiteur s’est probablement fêlé une côte après un atterrissage manqué, un autre a pété une de ses lignes en tentant une figure, un autre a dû laisser dériver sa planche pour pouvoir revenir au bord (heureusement récupérée par le bateau de sécurité).

Somme toute, une excellente journée de kite, avec un beau ciel bleu et 37ºC. Maria a l’air d’un raton laveur et les cheveux de Jean ne frisent pas dans cet air très sec.

jeudi 11 juin 2009

JOUR 19


Après un début prometteur, la session a fini dans le bateau de récupération pour Jean, le vent lui ayant joué un mauvais tour. Au moins, il a pu bien enrouler ses lignes dans l’eau sans les mélanger. Malheureusement, le beach boy a perdu l’anneau de caoutchouc de la valve de dégonflage en retirant le bouchon du kite sur le bateau. Pas de veine car nous n’avons pas de pièce de rechange. Il va falloir trouver une solution parce qu’il reste encore 10 jours à faire.

D’autres kiteurs ont aussi dû être récupérés, sauf un qui est revenu à la nage tractée pendant une bonne demi-heure. Trop fier et macho !

La journée s’est terminée avec moins de 8 nœuds de vent. Parfait pour une session de foil et partiellement pour le skimboard pour 2 moniteurs.

mercredi 10 juin 2009

JOUR 18


Nous avons profité de cette journée peu venteuse (à peine 10 nœuds au large), pour aller faire de la plongée libre. C’était probablement mieux et beaucoup moins cher que notre plan initial d’aller au Caire, ce qui nous aurait coûté environ CAN$1000. Vraiment onéreux, même si le trajet est en avion et que la visite comprenait un musée, une citadelle, une mosquée puis les pyramides en plein après-midi. C’est l’autre raison de ne pas avoir pris cette excursion car voir les pyramides en plein après-midi est absolument crevant avec la chaleur. Nous n’avions pas envie d’avoir un autre coup de chaleur comme à Louxor. De plus, manger à 5hr am, puis 12h30 puis 22hr30 ne nous enchantait pas. Ce sera donc pour une autre fois.

Après avoir vu beaucoup d’autres sites de plongée libre, celui qui nous est offert dans le cadre des activités du Club Med est assez décevant. Plus de 30 minutes de bateau pour aller s’ancrer devant un récif plus au nord avec 4 autres bateaux de touristes. Je me suis fait tamponnée par d’autres touristes qui ne voyaient pas où ils nageaient. Mon tuba prenait l’eau et les quelques poissons que j’ai pu voir au travers de mon masque mal essuyé ont dû avoir peur. Pas la peine de prendre des photos. L’eau était par contre très chaude et transparente. C’était une bonne baignade en pleine mer Rouge.

Durant la navigation, nous avions une belle vue de la côte et du banc de sable au large. L’air était vivifiant. Nous avons vu deux dauphins, une mère et son rejeton.
À 38ºC et 18% d’humidité ici, on ne peut s’empêcher de penser qu’à Montréal, il ne fait que 18ºC et 82% d’humidité.

mardi 9 juin 2009

JOUR 17



Les prévisions météorologiques n’annonçaient pas de vent mais finalement, il y a eu du vent toute la matinée. J’avais dit à Jean qu’on irait faire du snorkeling mais il m’a dit, non, il va venter. Son instinct de vieux navigateur a eu raison (je dois admettre que sur ce point, il se trompe rarement).

Jean a essayé une planche fabriquée en Espagne et vraiment, cela a fait la différence. Il l’a adorée car elle était beaucoup plus confortable que la sienne et son genou l’a beaucoup apprécié. Les footstraps Mystic étaient vraiment agréables pour absorber les chocs. Il s’est rendu jusqu’au banc de sable, avec 5 autres kiteurs. C’est à cet endroit que les cours de kites s’y donnent, peu importe la marée. La prochaine fois, on mettra la caméra vidéo sur son kite de 10m.

Un mot sur le spot que nous connaissons mieux depuis 2 semaines. Les premiers 500 pieds sont un lagon peu profond, navigable en partie à marée haute sur une centaine de pied mais à découvert à marée basse. Donc, tout le monde doit décoller son aile sur le lagon, loin du bord, puis marcher jusqu'à ce que l'eau soit plus profonde. Seule exception, les instructeurs décollent directement du bord de la plage.

Le vent est imprévisible, variable en intensité et en direction durant la journée. Nous n’avons pu identifier de pattern ni d’horaire particulier. Quand il vente, il faut sortir et quand le vent diminue, c’est le temps de rentrer, c’est la règle la plus simple à suivre. Souvent, il est légèrement offshore le matin, rafaleux, donc le décollage est un peu ardu au départ. Plus tard, il tourne souvent légèrement pour devenir soit sideshore, soit side onshore.

La marée est petite, environ 50 cm et change aux 6hr12minutes. Le plan d’eau est plutôt plat jusqu’au 1er et 2ème banc de corail et devient légèrement houleux dans le chenal des bateaux. Après, c’est du flat water sur le banc de sable. On peut naviguer au-dessus des récifs mais il ne faut absolument pas tomber ou tenter d’y sauter, car c’est plein d’oursins. Les amateurs de vagues seront déçus car les seules vagues sont celles derrière les bateaux.

La partie située au sud du Club Med forme une large baie, accédant à une marina. Mis à part une section où le vent forme un venturi, c’est beaucoup moins venté et il est préférable de ne pas s’y retrouver. C’est le passage des catamarans et des bateaux de plongée. La plupart des débutants intermédiaires qui ne savent pas remonter au vent s’y retrouvent et doivent être secourus par le bateau de sécurité.

C’est vraiment monotone, il n’y a jamais de nuage et il fait trrrrrrès chaud. Maintenant, le rashguard n’est plus nécessaire car nous avons pris la couleur locale.

lundi 8 juin 2009

JOUR 16

Jean était malheureux, les 15-16 nœuds du matin n’ont duré que le temps de sortir pour tirer quelques bords et sauts, puis, le vent s’est maintenu autour de 10-12 nœuds. Avoir eu une planche un peu plus grosse aurait fait une grande différence. Alors, j’ai dû prendre sa 10m et m’amuser sans lui, tant le matin qu’en après-midi. Plusieurs des poids lourds (80kgs et plus) qui sont sortis, ont fait l’expérience du bateau de la honte (l’équivalent du Bozo Beach mais dans l’eau comme dirait l’un des français.

La couleur de l’eau était vraiment magnifique et la brise était rafraîchissante car sans elle, on étoufferait. Avec un taux d’humidité aussi bas, tout sèche rapidement, ce qui est très différent de l’air des Caraîbes. Les maillots sont pratiquement secs 45 minutes après être rincé de l’eau très salé. C’est marrant car dès que je reviens d’une session sur l’eau, j’ai l’air d’avoir du sucre sur les bras car l’eau s’est évaporée tellement vite. Les shorts de Jean, s’il ne les rince pas, sont raides et blanchis par le sel.

J’ai vu un drôle de poisson qui raclait le fond sableux de la lagune. L’un des beach boys m’a dit de faire attention car ce poisson mord comme un serpent. N’empêche que j’ai couru après pour le voir de plus près. Au large, lorsqu’on navigue, on voit des tortues et des poissons qui sautent hors de l’eau. On ira certainement faire du snorkeling dans les prochains jours car le vent ne sera pas très fort.

dimanche 7 juin 2009

JOUR 15

Le vent était fort en matinée, 20-25 noeuds puis plus stable en pm avec 15-20 nœuds. Le ciel s’est voilé d’une fine couche de sable soulevé par le vent en mi-journée. Nous en avons profité pour filmer et photographier les instructeurs de kite qui avaient du temps libre entre les départs (9hr30) et les arrivées (14hr30) de touristes. C’était d’ailleurs très calme au club et les GOs qui ne sont pas assignés à recevoir les nouveaux arrivants avaient l’occasion d’aller s’amuser quelques heures sur l’eau.

Vers 16hrs, arrivée en trombe d'une dizaine de nouveaux kiteurs assoifés de vent. Je ne sais pas ce qu'ils ont monté comme grosseur d’aile mais au moins 3 d'entre eux ont eu besoin du bateau de récupération car le vent tombait progressivement. Rien que des gars. Heureusement, depuis hier, une thaîlandaise est arrivée la veille pour doubler le nombre de femmes sur l'eau.

Jean et moi avons encore eu quelques dérangements intestinaux, on ne sait pas trop ce qui a causé cet inconfort. Il nous faut encore un autre traitement au pastis. On mange de moins en moins, la chaleur ne stimulant pas trop l’appétit. Pourtant, la nourriture est délicieuse et très variée. Boire est vital mais l’eau n’est pas particulièrement froide. Notre petit frigo n’est pas très efficace pour refroidir nos bouteilles d’eau. J’avais perdu 2kg et Jean 1kg, après l’excursion à Louxor et je me sentais vraiment fatiguée.

La connexion internet n’a pas trop bien fonctionné en fin de semaine, J’étais incapable de télécharger les photos sur mon site Picassa. On verra demain s’il y a moins d’achalandage.

samedi 6 juin 2009

JOUR 14

C’était prévu qu’il n’y aurait pas de vent pour cette journée, et le peu qu’il y avait était du sud-est. Voilà l’occasion de sortir de l’hôtel et de pouvoir visiter le reste du village. La passe d’autobus pour la journée n’est pas très chère, 5 LE par personne, ce qui est à peine plus d’un dollar. Mais les intervalles de passage sont aux demi-heures et il faut faire preuve de patience et tolérer la chaleur. C’est pourquoi nous sommes sortis en matinée.

Comme nous voulions aller jusqu’à Mangroovy et Buzhard Beach, complètement au nord du village, ainsi qu’à la marina, il fallait passer par le centre-ville car 3 lignes d’autobus desservent la ville en secteurs bien déterminés et s’arrêtant aux principaux hôtels (le Steige Berger, Movenpick, Sheraton, Rihanna, etc). Il nous a donc fallu prendre la ligne du Golf jusqu’au centre-ville, puis prendre la ligne de la Marina qui se rendait jusqu’à Mangroovy, en passant par la marina. Après quelques photos du fameux spot de kite où se trouvaient 3 écoles bien désertes ce matin car pas de vent (habituellement très occupées), nous avons attendu le bus au moins 30 minutes. Bon sang qu’il faisait chaud et heureusement qu’on avait un peu d’ombre. Il faisait 38ºC et l’index UV était au maximum de l’échelle, soit 11. La petite bouteille d’eau de 500ml n’a pas fait long feu. En plus, le bus ne revenait pas par la marina, si bien qu’on a encore attendu au centre-ville pour reprendre le même bus qui ne refaisait le trajet qu’après une pause de 10 minutes.

La visite de la marina Abu Tig n’a pas été très longue. L’endroit nous fait penser à St-Tropez, avec plein de restaurants donnant sur la marina où sont installés de magnifiques yachts de milliardaires et quelques boutiques sans grand intérêt. Pas mon genre de shopping. En plus, on crevait de chaleur. Alors retour à l’arrêt d’autobus. Cette fois, la navette était un bus de type paskistanais, très original mais moins ventilé que les autres.

Il y a beaucoup de construction au nord de la ville, si bien que nos appareils vidéo et photo ont été recouverts d’une fine couche de sable. En plus, ayant oublié notre époussette spéciale pour nettoyer la poussière, nous avons dû acheter un blaireau de rasage pour faire le ménage, ce qui est mieux que rien.

Rentrés vers 14hrs, juste à temps pour le déjeuner. Il y a eu finalement un petit thermique vers 16hrs, à 10 nœuds et orienté ESE (de la droite et pratiquement onshore), ce qui est peu fréquent. Les catamarans s’amusaient dans notre habituelle aire de jeu. Les 3 kiteurs qui se sont dépêchés d’aller à l’eau ont fait glouglou dans l’eau où se trouvaient encore des résidus de mazout. Ils en ont été quittes pour un nettoyage de leurs ailes. Espérons que demain, avec le retour du vent dans la bonne direction, que tout ce mazout soit disparu.

vendredi 5 juin 2009

JOUR 13

Le vent nous a joué un tour aujourd’hui. À près de 14 nœuds tôt le matin, 2 kiteurs n’ont pu en profiter pour la peine, le temps de jauger la force et le choix de l’aile, gonfler et monter les lignes, décoller et se taper quelques downwind, les 6-8 nœuds résiduels ont tôt fait de convaincre les autres à rester sagement au bord.

Le reste de la journée a été consacrée à la farniente et la lecture de nos romans, fort intéressants sur la dynastie des Médicis. Un peu de natation, de quelques photos.

Hier, nous avons constaté des dépots de goudron huileux sur notre kite et notre peau. Aujourd’hui, à la marée montante, j’ai vu des traînées de goudron à décourager toute envie de nager. J’espère juste qu’il n’y a eu qu’un seul navire ayant eu l’idée de vidanger leur réservoir.

La température a atteint les 37ºC au milieu de la journée, avec même pas 20% d’humidité. Un vrai four. On était bien au bord de l’eau avec une mini-brise de 3-5 nœuds. Avec une journée pareille, on se sent totalement écrasé par la chaleur, sans envie de faire trop d’activités. Malgré tout, c’est quand même mieux qu’à Montréal et on n’a pas du tout envie de revenir.

jeudi 4 juin 2009

JOUR 12

Le vent était un peu faiblard en matinée mais il a progressivement monté pour permettre à tout le monde d'en profiter. Ça nous a permis de faire de l'exercice pour nous remettre de la journée d'hier.

L'eau était très chaude, au moins à 27degrés, elle me semblait même bouillante après une session de kite. Jean avait oublié son rashguard et est sorti torse nu. J'avais peur qu'il attrappe un coup de soleil mais non, son fond de teint l'a sauvé.

Nous passons de très bonnes vacances, reposantes tout en reprenant tranquillement la forme. Deux mois comme ça ne serait pas de trop . . .

mercredi 3 juin 2009

JOUR 11

Toute une journée ! Lever à 4h30 et retour à 22h15. Visite du temple de Karnak, de la vallée des Rois, du temple de Ramses III, avec un tour dans une boutique de papyrus, d'albatre, un tour en bateau sur le Nil.

Nous étions absolument impressionnés par les sites grandioses des monuments. C'est à couper le soufle. Comment les égyptiens ont pu construire des structures qui durent 4000 ans (même avec le Nil qui déborde jusqu'à 7m du sol des temples) alors que nos constructions modernes ont du mal à tenir debout. Notre guide était extraordinaire, une vraie encyclopédie ambulante nous instruisant de l'histoire égyptienne fort complexe.

Ce voyage a été déshydratant. Même en buvant chacun au moins 3 litres d'eau, nous avions encore soif à la fin de la journée. Il faisait 44 degrés dans la vallée des Rois, pas de vent, et un soleil de plomb. Imaginez y travailler à casser la pierre . . . Enfin, apr;es 10 jours, on a pu enfin voir des nuages de haut niveau, juste pour donner une touche spéciale au coucher de soleil.

La route était belle, le désert arabique magnifique. Il n'y avait que 2 voies à contresens mais parfois, nous avions l'impression qu'il y avait une 3ème voie virtuelle pour les dépassements souvent trop audacieux. Nous avons passé de nombreux postes de vérifications où les policiers scrutaient l'horizon du haut d'une petite tourelle, avec une mitraillette.

mardi 2 juin 2009

JOUR 10

Éole a finalement décidé de prendre une journée de congé. Avec seulement 8 noeuds de vent, nous en avons profité pour nous reposer des 9 jours consécutifs de kite. D'ailleurs, il nous faut être en forme pour l'excursion de demain, avec un lever à 4hr30 et petit déjeuner à 5hr avant de partir à 5h30 pour Louxor.

lundi 1 juin 2009

JOUR 9

Le vent a été moins fort aujourd'hui, entre 15 à 25 noeuds tôt le matin, puis un peu plus faible en pm. Plus offshore que d'habitude, alors, c'était rafaleux au bord. Il y avait encore de la poussière de sable dans les airs, et le ciel n'avait pas vraiment sa teinte bleue habituelle. C'était très chaud, autour de 36 degrés, mais très supportable grâce au vent bienfaisant.

Aujourd'hui, l'école de kite offrait un essai gratuit de kite pour ceux qui hésitent encore à prendre des cours. Le moniteur Simon avait une dizaine d'intéressés à qui il a fait essayé une Best 12m, sur la zone sableuse et peu profonde du bord, aussi moins ventée. On était à marée haute, donc c'était sécuritaire. Les gens étaient ravis.

Ensuite, en fin de journée, il nous a fait une magnifique démonstration d'un cours privé avec un étudiant qui apprenait à garder le cap sur l'eau. Il le suivait avec un petit kite de 7m alors que l'élève manoeuvrait une 10m. Il se permettait de faire kiteloop, grab, front roll, raley un hook, entre-deux explications. Et il hurle ses instructions aussi fort qu'Arthur car on l'entendant à plus de 300 mètres du bord. Vraiment un instructeur spectaculaire et très efficace, car on a pu constater les progrès de son élève.

Nous avons modifié notre excursion à Louxor pour ne partir qu'une journée. Tout à fait par hasard, nous avions rencontré des gens qui avaient passé une semaine au Club Med de Louxor et annoncé que l'hôtel avait fermé à leur départ. En rediscutant avec l'agent des excursions Pro-Tour, il a confirmé en effet que la nuit serait dans un autre hôtel que celui prévu. Après avoir finalement nommé l'hôtel où nous devions passer la nuit, nos vérifications sur internet nous ont convaincu de changer notre programme pour une journée. Le pire, c'est que l'agent a profité du remboursement pour nous récupérer une vingtaine de dollars en prétextant que le taux de change avait changé et que le prix indiqué sur leur pochette publicitaire n'était plus bon. En payant par carte de crédit, il nous charge en dollars US alors que si on paye cash, c'est en euros. On s'est fait avoir et c'était à la limite de la malhonnêteté mais on ne pouvait rien y faire. On ne chialera pas pour 20 dollars mais c'est frustrant de se faire duper de cette façon.