vendredi 19 juin 2009

JOUR 27



Après une session de photo du lever du soleil (debout à 5hr30) puis une tentative de sortie en mer plus tard en matineé, il nous a fallu abandonner car le vent était trop au large et la 10m ne suffisait pas, ni pour Jean, ni pour Maria. Et ne faire que du downwind ou des allers-retours ne nous stimulent plus. Tant mieux puisqu’il fallait garder nos énergies pour l’excursion dans le désert en après-midi.

Quelle sortie mémorable. D’abord, le rendez-vous a été modifié et nous avons eu l’avis par un petit mot sous la porte de la chambre. Malgré tout, le départ a été retardé car 2 clients n’avaient pas eu l’avis à temps. Ensuite, le guide nous a prévenus que nous aurions 2 arrêts. En fait, il y en a eu 4 : 1 à cause d’une crevaison, un autre pour un échange d’une nouvelle roue de secours, le mirage que nous avons pu prendre en photo, puis l’arrêt sur une colline de roches et de sable. Notre chauffeur était assez joyeux et tenait son volant en rythmant la musique arabe de son MP3, de quoi inquiéter l’une des touristes françaises qui nous accompagnait et qui était convaincue qu’on finirait dans un fossé.

Après avoir traversé une zone sableuse à pleine vitesse, de quoi nous faire un vibromassage intégral, la Jeep (une LandRover) s’est arrêtée à flanc d’une colline. De là, nous avions une vue époustouflante des montages et du désert. Il y avait quelque chose de mystique et d’émouvant dans ce décor de roches et de sable. Nous nous sommes ensuite retrouvés dans un village bédouin typique, bien que ses habitants ne vivent que du tourisme. Un petit tour de dromadaire (je ne sais pas pourquoi, mais Jean s’est retrouvé sur le plus malingre des dromadaires) pour la forme et les photos, puis une marche vers les puits d’eau, à travers la montagne de granit avoisinante. Voir 3 palmiers et quelques acacias arriver à pousser dans cet univers de désolation est impressionnant. On peut comprendre l’attrait du désert pour certains : silence, nature à l’état brut, solitude.

Le dîner était savoureux tout en étant simple. Puis, en vitesse sur le flanc d’une autre colline pour voir le coucher de soleil. Le retour s’est fait à haute vitesse sur la « route » ensablée du désert. On s’est fait brasser et heureusement, personne n’a eu d’indigestion. Deux litres d’eau plus tard, j’avais toujours soif.

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