Niche écologique d'une très grande biodiversité, la mer Rouge a permis le développement de plus de 400 espèces de coraux et de plusieurs poissons endémiques qui représentent 20% de la faune aquatique. Malgré cet extraordinaire patrimoine, la menace d'une catastrophe biologique est perceptible, que ce soit par le passage incessant des pétroliers, la pollution croissante ou la pêche de poissons coralliens précieux à l'équilibre de cet écosystème. Grâce aux programmes de préservation, l'aménagement des plages dans plusieurs parties du littoral est très réglementé. Des efforts sont faits au niveau de la gouvernance et de la gestion de zones protégées par les pays adjacents.La température de l'eau oscille entre 21°C et 25°C et jusqu'à 31°C dans certaines parties au sud. Il y a très peu d'écart entre la surface et les profondeurs, même en-dessous de 300m. Le taux de salinité est élevé et atteint jusqu'à 42 USP, soit 42 gr de sel par kilo d'eau (en comparaison à 35 pour les autres océans et 275 pour la mer Morte) au nord. En l'absence de fleuves qui s'y déverseraient et d'un littoral peu habité, la transparence de l'eau est d'une très grande qualité, surtout lorsque la température est élevée, empêchant la croissance de micro-organismes en suspension. Ces conditions sont particulièrement favorable à la pratique de la plongée sous-marine qui connaît une popularité croissante et qui encourage le développement touristique de plusieurs régions.
Depuis les temps anciens, la mer Rouge a joué un rôle important en tant qu'artère de communication et de commerce entre l'Afrique de l'est et l'Asie de l'est. Ce passage stratégique demeure vital, en particulier pour le transport du pétrole et chaque pays côtier possède ses propres installations portuaires : Suez et Al Quşayr en Egypt, Port Soudan et Sawākin au Soudan, Massawa en Erytrea, Jiddah en Arabie Saoudite, puis Al Hudaydah et Mocha (Al Mukhā) au Yemen. Les échanges avec l'Europe ont pris un essor important avec l'entrée en opération du canal de Suez en 1869, suite aux travaux initiés par Bonaparte en 1798. En hébreu : Yam Souph (la Mer des Roseaux)
























